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CROISIERE ESTIVALE en BRETAGNE NORD

JUILLET 2019, dEpart de ST Malo le 16/7/19

 

 

La croisière est toujours une porte ouverte sur l’inconnu, une occasion de larguer les amarres routinières et de gouter le parfum de la liberté. C’est aussi parfois l’occasion d’aventures plus ou moins drôles dont il faut se sortir sans trop de casse.

DC20

Les participants :

  • Claude DC 20 Mk 3 n° 348 arrivé quelques jours avant de PARIS pour préparer son bateau et la mise à l’eau ; équipier Gilbert
  • Marc DC20 n° 194 Périsset , arrivé la veille de PLOUER sur Rance
  • Patrick DC20 Mk3 n° 349 ; J’ai la chance d’avoir ma place de port ici. Equipier Jacques
  • André avec son Dufour 32 et 3 équipiers

Le rendez vous de 9h voit les équipages rejoindre leur bord et l’équipier de Marc s’est dédit la veille, donc Marc part en solo, il en a l’habitude.

Le premier jour, départ de St Malo , Après avoir croisé un magnifique 3 mats qui rentre dans le port de St Malo, nous filons vers l’Ouest et faisons une escale déjeuner devant la plage de l’ile des Ebihens .

DC20

En sortant du port de St Malo, voilà ce qu'on peut rencontrer !

Les DC 20 grâce à leur tirant d’eau mini peuvent s’approcher très près du bord. Un DC 20 met son ancre et les 2 autres viennent s’accrocher de chaque côté et constituer ainsi un groupe convivial. Pour un bon déjeuner. Le D32 reste un peu à l’écart. Vers 16 h, nous prenons la direction de ST Cast pour une escale bien méritée. Balade dans St Cast et repas en commun au resto .

Claude et Gilbert . Claude toujours à la recherche d un petit réglage

2ème jour : Notre destination est St Quay, c'est-à-dire que nous devons traverser la Baie de St Brieuc après avoir doublé le Cap Fréhel. Il y a pétole et le début de la journée se fait assisté par les moteurs. Le vent se lève ensuite et nous faisons route vers St Quay Portrieux. Grande balade à terre et diner au resto pour les uns , à bord pour d’autres.

DC20

Départ des Ebihens

DC20

Départ des Ebihens : le 348 et le 194

3ème jour : Marc pour des raisons familiales nous quitte et repart vers ST Malo et Plouer. Son frère le rejoint pour ce retour qu’il fera d’une seule traite. Pour les 3 bateaux restants , le vent monte doucement dès la sortie de ST Quay et nous oblige , en même temps que de tirer des bords, de prendre un ris. Ceux qui tardent à le faire vont le payer cher à l’arrivée. Nous passons entre la terre et l’ile de Bréhat , remontons le TRIEUX et nous amarrons au port de Lézardrieux . Nous nous organisons le soir et les DC 20 embarquent les équipiers du D32 pour une remontée du TRIEUX après le pont . Cette balade champêtre de quelques miles et tardive (motorisée) nous mène jusqu’au château de LA ROCHE JAGU.

DC20

La roche Jagu

 

Nous rejoindrons ensuite Lézardrieux à la tombée du jour pour un repas tardif bienvenu car il fait bien frais à cette heure !

DC20

Coucher de soleil à St Quai

4ème jour : Nous profitons de la marée pour descendre tranquillement le fleuve et faire ensuite route vers Paimpol que nous atteignons assez tôt . Cela permet une visite de Paimpol détaillée et ensuite tout le monde se rejoint au bistrot pour une bonne bière en fin d’après midi, alors qu’il pleut !

Le D32 change ses équipiers .

Sérénade d'harmonica sur le D32

5ème jour : Passage de l’écluse pour sortir du port puis traversée de la Baie de St Brieuc en passant par le Grand Léjon . Le Cap Fréhel que l’on aperçoit pendant des heures se mérite . Finalement le groupe se décide à rentrer dans ses bases respectives et de mettre fin à la croisière.

 

Le lendemain , nous aidons Claude à sortir son bateau de l’eau et démâter. Il restera quelques jours sur le terre-plein afin d’amarrer son bateau sur la remorque pour aller ensuite à La Baule où il aime passer quelque temps chaque année .


Mes observations :

S’abstenir de procurer des équipiers pour d’autres bateaux que le sien .

Les gens s’engagent et se désistent sans aucune conséquence financière sur nos croisières « gratuites »  avec la conséquence possible qu’un bateau reste au port faute d’équipiers : nous devions être un bateau de plus et Marc a vu son équipier se désister la veille du départ. Ceci n’arriverait pas sur un bateau loué en commun.

Sur nos petits bateaux , la quantité de bagages est limitée, j’ai vu des équipiers arriver avec un vrai déménagement et des vivres pour une transat …

Pour rappel, le projet initial de croisière était d aller jusqu’à MORLAIX, pour remonter aux sources du DC20, (même si les 3 DC20 au départ ont été construits en Suisse). La durée de la croisière a été écourtée  : certains équipiers n’étant pas habitués à passer autant de temps « en mer » . Du coup, il ressort que la durée idéale serait de 2 à 3 jours éventuellement plusieurs fois dans l’année : pas évident pour des bateaux non locaux qui mettent en place une logistique compliquée pour être au départ.

Les DC20 , dans toutes les conditions de temps ont toujours été « devant ». et se sont tirés la bourre .

Patrick