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mai 2010

"Mondial des DC20 a Saint malo

130 photos du rassemblement
DC20 avant le départ

Le mondial des DC20 de Saint Malo rime avec plaisirs et amitiés.

Quatre bateaux seulement mais un moment rare à partager avec vous au travers des regards d' Amélie, Philippe, Jean Louis, Patrick et Isabelle.

Un grand merci à Bernard nommé photographe à vie du Mondial.

- "Cinquante" signé Amélie !

- "Le brise glace" de Philippe

- "Malouin d'abord" de Jean Louis

- "La grue" de Patrick et Isabelle

 

 

Cinquante !

"Voici mon petit compte rendu du week-end tout en chiffre... pour arriver à 50. J'ai pris goût au rassemblement de DC20 avec ce week-end et j'espère bien que le prochain jubilé sera l'occasion d'une belle ballade en mer à nombreux

Encore un grand merci pour ce week-end, l'enthousiasme de tout le monde et le goût de chacun pour partager sa passion. C'était vraiment super !"

1 Mondial
2 G.O. (merci à Patrick et Isabelle Barral pour la super organisation et leur accueil chaleureux !)
1 joyeuse et jolie flottille 
4 DC20 : Under Control, Plijadur, Diogène et Chelleum
4 équipages pas peu fiers. Dont 2 malouins et 0 angevins (leurs oreilles ont-elles sifflées ?)
1 météo clémente 
1 grue récalcitrante
1 belle journée en mer, cap sur Fort Lalatte.
1 bon pâté partagé aux Ebhiens
Et 2 bateaux qui s'échouent à marrée basse pendant ce temps là...
1 descente de La Rance sous Spi
Et au moins 24 virements de bords par équipage pour la remonter face au vent
1 écluse menaçante
2 articles à écrire : "Du bon usage des élingues pour un bateau bien équilibré" et " La Chèvre ou comment mâter sans se fatiguer"
3 nuits au sec et au chaud  (avec café et pain frais au petit déjeuner !) grâce à la gentillesse et l'hospitalité de Philippe
+ 1 idée lumineuses après quelques bouteilles : rebaptiser le DC 20, DCVin
= 50 ! L'an prochain le DC20 à 50 ans : l'occasion d'un grand rassemblement ?

Merci à tous pour ce très chouette week-end partagé. 
Amélie, équipière sur Chelleum / Capitaine Jean-Louis Le Gonidec / Co équipier Clément

 

 

Le brise glace

 

Donc, en définitive, nous étions quatre arrivés au port …C’est un rassemblement qui prenait des allures confidentielles et l’on pouvait craindre pour la suite du championnat du monde du DC20. La glace commençait à prendre dans nos esprits en se disant que tant d‘efforts d’organisation, de perspectives de régates au couteau, d’images de voiles, de spi, de virements de bords allaient s’évanouir dans l’anonymat.
En plus, la grue de mise à l’eau ne marchait pas !
C’était vraiment dommage car le temps était magnifique ce jeudi  et la météo s’annonçait correcte
Bon on verra demain

Vendredi, mise a l ‘eau et en route pour une grande visite de la baie avec un pique nique aux Ebihens , l’ile qui prolonge le cap de St Jacut et dont le gué assèche à marée basse. La glace se brise sous l’effet des premiers bords de prés : on se suit, on se teste, on se dit que décidément «  j’avance pas ». Cest pas la régate mais on aimerait bien savoir ce qu’on vaut. Pris au jeu de la monotypie on ne veut rien lâcher mais sans en avoir l’air puisque çà n’est qu’une ballade. D’ailleurs on arrive : la grande plage sud des Ebihens, noire de monde en été, s’étale devant nous. Patrick transforme son bateau «  under contrôle » en boat people pour transporter tout le monde alors que la mer baisse et qu’il faut laisser les bateaux à distance pour ne pas échouer. Les bouchons sautent en même temps que la délicieuse terrine de Bernard nous régale. Visite de l’île à marée basse, une multitude de « cailloux » assèchent au milieu des étendues de sable fin, on se croirait à Chausey.
Rencontre surprise avec une figure du lieu, qui possède lui aussi un DC20 dans son garage, et qui nous propose de s’en débarrasser avant son tour du monde sur le bateau qu’il est en train de caréner dur la plage. Affaire conclue : le soir même Ponpon lui trouve un acheteur. Nous seront donc cinq cet été à St Briac
Pendant ce temps la mer baisse  et le piège de la marée se referme sur les bateaux qui s’en échappent de justesse. Il faut s’habituer au marnage de la côte nord…
On repart, toujours  au près , vers fort la Latte .Ca chauffe entre Plijadur et Cheleum qui vire en tête sous le fort. Vue superbe, rêve de mouillage. Ce sera pour une autre fois
Surprise au virement de bord : on est encore au près pour le retour à Saint Malo. Pas de spi pour aujourd’hui.
Finalement c’est à table le soir que les histoires de DC20 nous rassemblent et sont l’occasion de faire vraiment connaissance.

 C’est çà le véritable effet brise glace du bateau. Nous ne nous connaissions pas, Patrick, Alain, Jean Louis  , leurs enfants, leurs épouses , leurs frères et belle sœurs et nous avons partagé le plaisir de naviguer et de le raconter , les liens se nouent , les caractères se dévoilent Au delà du simple rassemblement , la confrontation humaine et l’amitié , c’est tout le succès de ce mondial .
 Sur le plan navigation, elle s’annonce encore plus étonnante avec la découverte de l’estuaire de la Rance le lendemain.

Samedi 11h, l’écluse passée, les bateaux taillent leur route sur un petit clapot sous spi et sous un beau soleil, alors que Ponpon nous évoque le souvenir de ces messieurs de St Malo qui bâtissaient leur Malouinières sur les rivages verdoyant de cette ria. Malheureusement, la VHF faisant défaut, cette visite guidée est restée confidentielle au seul Diogène qui recevait pour l’occasion Isabelle pour son baptême de voile. Mais tous ont pu admirer le décor : La Passagère, Jouvente , Montmarin , Saint Suliac.. Après le pont Saint Hubert, mouillage en étoile sur une bouée pour le pique nique. On passe de bateau en bateau pour découvrir les trucs et astuces de chacun qui permettent d’améliorer la vie à bord. Que de styles différents entre les navires.
C’est l’occasion d’aller rendre visite à un autre DC20 localisé à Plouer et pas encore répertorié. Affaire à suivre. Décidément chaque jour amène un nouvel exemplaire.

Au retour c’est la lutte au près et aux virements de bord entre Diogène et Plijadur qui va chercher la victoire dans la zone interdite du barrage…
Mais l’écluse n’attend pas et il faut très vite se tasser dans le sas avant la fermeture.
Séquence émotion.
Le soir, bouquet final avec barbecue chez Patrick notre hôte organisateur et Isabelle .Merci à tous les deux.
C’est le moment de faire des projets : les cinquante ans du DC20, un raid sur Chausey, bien sur la semaine du golfe ou l’Odet…Faudrait quand même penser à s’acheter des  remorques.
La prochaine fois on sera tous là
Allez Alain remet moi un petit coup de rouge !

Philippe

 

 

Malouin d'abord !

 

Le Mondial DC 20 à St Malo/

Il y a une devise malouine qui dit, je crois, à peu près ceci :

  • Français peut être
  • Breton surement
  • Malouin d’abord

Je trouvais cela un peu sectaire mais pour avoir passé ce W.E. de l’ascension à St Malo, je peux vous dire qu’on peut comprendre ce « chauvinisme ».

Nous étions donc en terres ou plutôt en eaux ( voire les 2) Malouines pour ce Mondial de DC 20.

Vous le savez maintenant, nous étions 4 bateaux. Mais à nous 4, nous étions déjà une sacré bande.

Ce fut le championnat du Monde de la bonne humeur, du plaisir de se trouver et retrouver, du bonheur de glisser sur l’eau en flottille en découvrant des paysages merveilleux, de partager le pic-nique du midi et de prolonger ces moments privilégiés  le soir autour d’une bonne table.
( Les photos révèleront tout cela).

La vraie vie, quoi !!!! et je pense dans l’esprit épicurien DC 20 iste ( il va falloir que l’on trouve le bon terme).
Je n’oublie pas le caractère conquérant et régatier du «  DC 20 iste ». D’ailleurs, nous nous sommes observés et amusés sur l’eau.
Mais même si à 4, nous étions déjà une sacré bande, il serait souhaitable de réunir davantage d’unité pour en découdre sur notre terrain de jeu favori. 
N’oublions pas que nous célébrons les 50 ans de notre cher bateau l’an prochain .

Par ailleurs, j’espère qu’il n’y aura pas que les 50 ans et le Mondial comme prétexte à nous rassembler. Ce ne sont pas les occasions et les régates qui manquent.

Enfin, quelques idées pour inciter les flotilles des différentes régions à se déplacer et à se simplifier la vie :

  • Communiquer les tuyaux ( plans – adresses fabricants – astuces) pour confectionner « CHEVRE » pour mâter et naviguer sur plan d’eau intérieur ( passage de ponts :voir les angevins) et « ELINGUES » pour la mise à l’eau.
  • Réfléchir aux moyens de transport ( pour ceux qui n’ont pas ou pas encore de remorques). Prêts de remorques, etc…
  • Prévoir des parcours avec des ponts ou des endroits où le tirant d’air nécessite l’utilisation de la chèvre  pour faire venir les ANGEVINS !!!(dont je fais partie). JE PLAISANTE !!!!

 

Merci encore à nos sympathiques hôtes malouins.

Bon Vent à Tous

Jean – Louis
DC20 N° 122
CHELLEUM

Contribution de jean louis pour la fabrication des élingues nécessaires  aux manœuvres avec une grue à potence ( sans sangles).
Elingues : C.M.U. 1000kgs – 100% polyester – HERCULE – EN 1492/2
Les 2 élingues de bâbord et tribord font 1,30m  ainsi que la cravate ( mais je ne pense pas que la longueur de cette dernière ait une grande importance)
L’élingue qui est pris juste devant la descente fait 1,50m.

 

Le grutage

S’agissant d’une première pour Plijadur, je précise pour ma part que le grutage peut se faire bateau mâté ou non mais sans bôme, le câble du pataras doit être bien  tendu le long du mât pour ne pas se prendre dans la grue. Un bout à l’avant et à l’arrière permettent de guider le bateau, un bout pour conserver le crochet de la grue bien centré ou pour le moins une drisse de génois en main apparaissent aussi souhaitables pour ramener si besoin est, le bateau à son point d’équilibre …. voilà quelques précautions à prendre pour la manœuvre. Ensuite tout se joue en quelques minutes. Chelleum et Plijadur ont été mis à l’eau en 22’ soit 11’ en moyenne. Pour ma part c’était la première mise à l’eau par ce moyen.
Alain

 

 

La grue

C'est l'histoire d'une grue
Une grue hurluberlue
Une histoire mal venue :
La grue ne marchait plus !

Mais à toute histoire, malheur est bon
Cette grue somme toute très c..
A permis à tous ces garçons
De casser plus vite les glaçons.

Quand aux filles, lassées de faire le pied de grue Elles ont tout de suite voulu Prendre le dessus Et se retrouver autour d'un bon cru (en pichet ... bof)

C'est ainsi que le Mondial a commencé
C'est ainsi qu'il a continué
Plein de rires et d'amitié
De bons mots et de gaieté.

Isabelle et Patrick
Décéviniste pour le meilleur et pour le pire ... (ou : contrainte et forcée)

 

 

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