Mise à l'eau - à terre à la remorque cassante8 vidEos à votre disposition
Je n'avais plus confiance dans ma remorque de route double essieux. J'ai donc décidé de la remplacer et l'ai cédée comme ber à un ami DC20iste. Tant qu'à changer de remorque, j'ai opté pour un autre modèle. Je me suis tourné vers une remorque cassante d'occasion à chemin de rouleaux central d'une longueur de 6,50 m bien adaptée au DC20 (6,70m). C'est la loterie sur le bon coin mais la patience m'a permis de dénicher … la perle rare. Acquérir une remorque cassante en espérant faire les mises à l'eau- à terre est un bon départ. Mais c'est loin d'être suffisant. Je fais de la route avec le DC20 sur la remorque pour varier les plaisirs de plans d'eau différents. Je ne veux absolument pas endommager les freins de la remorque par l'eau de mer comme finissent par le faire beaucoup de propriétaires de remorques cassantes. J'ai avancé pas à pas pour régler à l'avance les problèmes connus pour le DC20 qui cumule les difficultés. Il est lourd, près d'une tonne. Il dispose d'un petit saumon qui constitue un obstacle à la remontée sur la remorque. Enfin son aileron arrière vient toucher le sol dès que la pente de la cale n'est pas suffisante. L'essai a été satisfaisant. Je peux donc partager sans attendre cette expérience. La procédure va bien sûr encore se roder progressivement. Vous pouvez picorer à votre convenance dans les 8 vidéos réalisées lors de ce 1er essai de mise à l'eau – à terre de Plijadur avec cette remorque .J'espère qu'elles vous seront utiles et qu'elles permettront à d'autres propriétaires de partager leurs astuces. C'est un des buts de notre association de propriétaires et du site DC20.fr. J'ai volontairement laissé les moments cocasses inhérents à tout essai. Je me suis initié à movie maker un logiciel vidéo et bien sûr là aussi l'initiation n'est pas sans apprentissage. Je ne peux malheureusement plus rectifier les fautes présentes sur certains commentaires écrits. Veuillez m'en excuser. Je veux saluer Philippe notre président, précurseur de la saga de la remorque qui m'a permis d'aller beaucoup plus vite et d'éviter notamment les gros désagréments et dégâts liés au décentrage du bateau qu'il a rencontré lors d'une mise à l'eau. L'aide et les avis d'amis ont été précieux. J'ai tenu à les associer en image: Eric, Pierre, Bruno et notre caméraman Sylvain. ........Cliquez sur les liens ci-après pour accéder aux vidéos. -1- Des adaptations doivent être apportées à la remorque d'origine (6') pour centrer automatiquement le bateau et faciliter la montée du saumon. -2- Un treuil électrique à télécommande (2'50) m'est vite apparu nécessaire compte tenu de l'effort demandé au propriétaire à la remontée du bateau avec un treuil manuel. On ne rajeunit pas et le bateau est lourd ...! La télécommande permet de plus, de ne pas être immobilisé près du treuil et d'être positionné à l'endroit utile à la manoeuvre. -3- L'aileron arrière du DC20 touche le plus souvent dès lors que la cale n'est pas assez pentue. J'ai donc fait fabriquer un protège aileron sur roulettes (2'45) qui permet de faire rouler l'arrière du bateau sur la cale. Le protège aileron est en place sur le bateau (40'') Ce prototype est libre de droit. -4- Le saumon du DC20 vient racler le sol de la cale lorsqu'on veut préserver les roues de sa remorque. J'ai donc imaginé une planche de glisse pour le saumon (40'') à positionner dans l'eau et dans l'axe derrière la remorque. Elle est constituée de 2 planches de 3 m de long et 23 cm de large. Elles sont reliées entre elles par un bout flottant et s'ouvrent en portefeuille. Leur assez grande largeur côte à côte (46 cm) facilite leur bon positionnement pour recevoir le saumon. Le plastique a été choisi pour sa très bonne tenue à l'eau salée. Elles sont creuses ce qui leur permet de couler lorsqu'elles sont immergées. -5- Les aventures de la première mise à l'eau ... réussie (2'46) -6- La remontée du bateau sur la remorque (1'51) presque un jeu d'enfant avec le treuil électrique doté d'une télécommande à distance. -5- Le débriefing après l'essai (1'53) nous permet d'imaginer encore quelques améliorations. Il y en aura d'autres
Détail du sabot de protection de l'aileron Matérau: plaque aluminium 5 mm et Tige pleine de 20mm de diamètre. Les plaques d'alu ont été soudées ou pliées à la presse. Le socle a été formé à la rouleuse. Le gros avantage de l'alu est bien sûr son caractère inoxidable mais aussi qu'il se travaille facilement comparé à l'inox. Le grand triangle du protège aileron épouse la forme de l'aileron avec un jeu intérieur en largeur de chaque côté de 5 mm et en profondeur 10 mm. L'aileron n'aura ainsi aucune contrainte à supporter. Toute la force est renvoyée sur la coque et s'applique sur le rebord plié du haut de la protection. L'arrière bas du triangle de protection est largement ouvert pour permettre l'évacuation de l'eau de mer. L: 740 mm; Profondeur : 215 mm 40 mm pour la pliure du haut; diagonale : 770 mm Rebord plié en haut de protection du triangle plié à 90°: 30 mm x 740 mm dimensions intérieures du triangle : 50 mm; P: 210 mm Les roues: 110/70 mm; axe: 20mm (il s'agit de gros rouleaux de remorque) axe des roues: 330 mm ; 20 mm de diamètre, L'axe est soudé sur le socle de glisse à 120 mm de l'aplomb de l'arrière du triangle. Ceci permet au protège aileron de venir naturellement se plaquer sous la coque du bateau lorsqu'il est en appui sur le sol. Socle de glisse:410 mm L ; 18 cm de large Des renforts ont été soudés entre le triangle et le socle. Tige anti-recul passant dans les femelos: 640/20 mm Alain Plijadur DC20 N°186 |